titre éléments biographiques 1911-1929


30 septembre 1911 : Naissance de Boris Taslitzky à l'hôpital Tarnier à Paris drapeau anglais
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Boris TASLITZKY parle de ses parents.
Extrait du film « L'Atelier de Boris », © Christophe COGNET, 2004
Né de Smerko (Simon) Taslitzky, (7 septembre 1883 - 13 juillet 1915) ingénieur et d'Anna Riback-Taslitzky (15 juin 1889 - ? Septembre 1942) couturière, fille et petite-fille de rabbin. Venus respectivement d'Ukraine (Ekaterinoslaw) et de Crimée (Talnoë) en 1904 et 1905, ils se sont rencontrés à Paris.
À la suite d'une incompréhension de sa mère qui parlait encore mal le français à cette époque, Boris est baptisé par le curé de Saint-Jacques-du-Haut-Pas.
Cf. Boris Taslitzky "Tu parles !..." chronique autobiographique, éditions de L' Harmattan.


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Smerko (Simon) Taslitzky, le père de Boris Taslitzky
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Boris Taslitsky enfant
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Boris Taslitzky enfant avec sa mère


13 juillet 1915 : Mort de son père
Engagé volontaire, sergent au 169e régiment d'infanterie, il est tué à l'ennemi à Ronchamp (Haute-Saône). De ce fait, Boris sera déclaré pupille de la nation.


1916 : Malade des bronches...
...il part avec sa mère à Nice. Puis, les médecins recommandant la montagne, il est mis en pension à La Colle-sur-Loup (Alpes Maritimes).


1917 : Sa mère, couturière, ...
...perd son emploi à Nice et part travailler à Marseille. Elle l'emmène et le met au collège Saint-Loup.


octobre 1918 : Retour à Paris
Boris et sa mère, tous deux atteints lors de l'épidémie de grippe espagnole, frôlent la mort.


1919-1920 : Ils déménagent plusieurs fois dans Paris : rue des Cinq Diamants, rue Mirbel etc.
Boris est mis en pension successivement à Paris, puis au Perreux, à l'île d'Oléron, à Asnières, en Normandie.


début 1921 : Sa mère lui annonce qu'elle va se remarier avec Victor Rosenblum.


30 septembre 1921 : Boris rentre à Paris, habite rue Vauquelin.
À partir de ce moment Boris fréquente sa famille par alliance : son beau-père, Victor dit Vitia, est ingénieur, bon musicien. Anna, la sœur de Vitia, est mariée à Stanislas Fumet, écrivain, journaliste, catholique militant. Le père de Stanislas, Dynam-Victor Fumet, est organiste à Sainte-Anne. Raphaël Fumet, frère de Stanislas, est musicien. Sophia Petrovna, la mère de Vitia, tient une table d'hôte, est passionnée de cinéma où elle emmène Boris. Cette famille a la nostalgie de la royauté et est profondément catholique.
Quand elle apprend que Boris avait été baptisé, la famille en informe l'Archevêché de Paris qui en réfère à la Papauté. Pie XI, lui-même, considère alors que la « main de Dieu » est sur cet enfant.
De plus, la mère de Boris avait prié lors d'une maladie de la fille de Stanislas Fumet et l'enfant avait été sauvée. La famille a donc entrepris l'éducation religieuse de Boris. Sa mère, cherchant à rompre l'encerclement catholique, l'inscrit à l'école rabbinique rue Vauquelin. Boris finit par refuser toute religion et décide de ne faire ni sa communion ni sa bar mitzvah.

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Boris Taslitzky, enfant agenouillé, en haut à droite sa mère et son beau-père, Victor Rosenblum, dit Vitia
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VITIA, 1928, huile sur contreplaqué, 44,5 x 35,7 cm

1924 : Du fait de ses mauvais résultats scolaires...
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Boris TASLITZKY décide de devenir peintre.
Extrait du film « L'Atelier de Boris », © Christophe COGNET, 2004
...après qu'il ait été un moment premier de sa classe, son instituteur, Monsieur Weill, refuse de le présenter au certificat d'études. Sur le conseil de ce même instituteur, Boris s'inscrit à l'examen en candidat libre. Il est reçu premier de l'école et cinquième de l'arrondissement. Il est mis en apprentissage chez un architecte. Puis il suit des cours de dessin boulevard du Montparnasse pendant deux ans.


1926 : Boris décide de devenir peintre.
Il s'inscrit à l'Académie Moderne, 86 rue Notre-Dame-des-Champs, Paris.


1928 : Il peint "Farandole à la campagne" et l'envoie au Salon d'Automne. Le tableau est refusé.
Son beau-père Vitia, devenu alcoolique, se sépare de sa mère.


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FARANDOLE À LA CAMPAGNE, 1928, huile sur toile, 130 x 196 cm